Sixième mois du calendrier religieux juif: douzième et dernier mois de l’année civile hébraïque décomptée à partir de *Ti-chri. Composé de vingt-neuf jours, il coin-cide habituellement avec les mois d’août et septembre. Son signe du zodiaque est la Vierge. Il n’y a qu’une seule mention du mois d’Éloul dans la Bible (Ne 6,15) et une autre dans les textes apocryphes (1 M 14,27), son nom est synonyme de « vendange ». Pas de fête ni de jour de jeûne pendant le mois d’Éloul, qui sert à préparer les Juifs aux grandes fêtes de Tichri. Il est donc considêré comme le « mois de re-pentance, de grâce divine et de pardon».
Dans les temps anciens, des messagers partaient de Jérusalem pour annoncer la nouvelle *lune d’Éloul, rendant ainsi plus facile le calcul des dates importantes qui suivaient à partir de *Roch ha-chanah (RH 1,3). On sonne le *chofar (la corne de bé-lier) après le service du matin (sauf le jour de chabbat et la veille de la nouvelle année) et on récite le Psaume 27 chaque jour à partir de la première journée du mois d’Éloul. Les *selihot de pénitence qui appellent au « retour» d’Israël à Dieu sont également lues (par les Sefarades du
1er au 15 Éloul, par les Achkenazes pendant la dernière semaine du mois).