in

Une fleur rouge qui symbolise le « Yom Hazikaron »

La fleur connue sous le nom de «Sang des Maccabées» est devenue le symbole de Yom Hazikaron, le jour du souvenir des soldats tombés au combat et des victimes du terrorisme.

Le deuil et la joie, le chagrin et l’espoir sont indissociables à l’infini

Cette année, après le drame du 7 octobre cette phrase sera plus difficile à prononcer. Et pourtant l’espoir doit continuer à vivre notre hymne la HATIKVA doit continuer à se faire entendre.
YOM HAZIKARON 2024 : De la soirée du dimanche 12 mai à la soirée du lundi 13 mai

Si vous vous promenez un peu autour de Jérusalem, dans les monts de Judée par exemple, vous avez certainement rencontré cette fleur étrange. Petite et discrette on la remarquerait à peine si elle n’était pas rouge! Jerusalem-info vous en dit un peu plus sur cette fleur qui fait partie de notre patrimoine botanique…mais pas seulement!
« Sang des Maccabées » (en hébreu: dam hamakabim) – également connu sous le nom de « Edelweiss Rouge » – est une plante à fleurs du genre Helichrysum dans la famille des marguerites. Selon Wikipedia, le nom «dam haMakabim» est dérivé d’une légende disant que dans chaque endroit où la fleur pousse, une goutte de sang a été répandue sur la terre. Peut-être, pour cette raison, est-il aussi connu en arabe comme « Dam al-Massiah ».

Dam Hamakabim le sang des macabees

« Il n’y a pas d’enfant dans ce pays, qui ne connaît pas ce symbole »

De nos jour, cette fleur est devenue un symbole pour le Yom Hazikaron, le jour commémoratif des soldats israéliens tombés au combat et des victimes du terrorisme, et son image est associée aux cérémonies commémoratives dans tout le pays.

Très probablement, cette tradition a ses racines dans le jour du Souvenir (également connu sous le nom de Jour du Coquelicot – Poppy Day), le jour commémoratif qui était commémoré par les pays membres du Commonwealth anglais avec pour emblème le coquelicot rouge.

Le concepteur graphique Oded Ben Yehouda fût fasciné par cette association entre ces fleurs et les morts d’Israël. Après avoir reçu en cadeau un album de timbres israéliens datant de la fondation de l’État, il écrivit un essai en deux parties (en hébreu) commentant le changement de style graphique et typographique des timbres de Yom Hazikaron reflêt du changement de l’esprit de ce jour avec le temps.

« Il n’y a pas d’enfant dans ce pays, qui ne connaît pas ce symbole » écrivait Ben Yehouda, « Pendant des années, je me suis demandé moi-même quel était le lien entre cette plante et le jour du souvenir pour ceux qui sont tombés dans les batailles d’Israël »

« En 1950 nous sommes passés de la diaspora (Galout) à la souveraineté (Ribonout), et les timbres du Jour de l’Indépendance ont changé de style : les champs de bataille et les fleurs accompagnent la célébration. Le deuil et la joie, le chagrin et l’espoir sont indissociables à l’infini.
L’intitulé officiel de Yom Hazikaron est le jour du souvenir pour «les combattants de la souveraineté» et cette série de timbres commémore ces jours ».

Source : www.israel21c.org

Chant de la choral de l'armée de l'Air israélienne | 1975

Le grand rabbin Itshak Yossef à la Synagogue Kaal Tzion

ONLINE : Anthologie du cinéma israélien