Le Tour d’Italie 2018 (Giro d’Italia en italien), considérée comme la deuxième compétition cycliste après le Tour de France, commencera…je vous le donne en mille… à Jérusalem!
Et c’est depuis lundi officiel…
Les organisateurs ont annoncé la nouvelle lors d’une conférence de presse tenue dans la ville sainte, en présence du maire de Jérusalem Nir Barkar et de deux anciens vainqueurs aujourd’hui retraités, Ivan Basso (2006, 2010) et Alberto Contador (2008, 2015).
Le site du « Giro d’Italia » l’annonce en grosses lettres sur son site internet.
Dans son histoire de 101 ans, le Giro a précédemment commencé une douzaine de fois en dehors de l’Italie mais jamais en dehors de l’Europe. Son arrivée en Israël est le résultat des efforts de Sylvan Adams, un cycliste canadien-israélien enthousiaste qui a concrétisé son rêve d’exporter la course en Israël à l’approche des 70 ans de l’indépendance.
Le 4 mai 2018 donc, les cyclistes s’élanceront pour la première fois dans un grand tour hors des frontières européennes, avec un contre-la-montre individuel de 10,1 kilomètres tracé dans les rues de Jérusalem. Le parcours, qui se conclura en légère montée, passera par des lieux symboliques de la ville tels que le Parlement (Knesset) et les murs historiques.
A l’occasion de ce départ original à Jérusalem le nom du «campionissimo» Gino Bartali (1914-2000) se honnoré. Cette légende du cyclisme italien, a été reconnu en 2013 «Juste parmi les Nations» pour son rôle de messager clandestin pendant la Seconde guerre mondiale.
«Gino le Pieux», comme on l’appelle acheminait des faux papiers cachés dans le guidon ou la selle de son vélo, qui ont permis de sauver de nombreux juifs.
Son nom figure au mémorial de Yad Vashem – mémorial des victimes juives de la Shoa.
Source : AFP, Figaro.fr et giroditalia.it