Le 26 novembre prochain, le Kikar HaMusika à Jérusalem accueillera la projection exceptionnelle du film HEARTBREAK, œuvre poignante et profondément humaine réalisée par Jessica Vaturi-Dembo, veuve du grand cinéaste Richard Dembo (Oscar du meilleur film étranger en 1984 pour La Diagonale du Fou).

Dans un Israël encore marqué par la tragédie du 7 octobre, HEARTBREAK ne cherche ni l’effet ni la sidération. Il raconte autre chose :
la solidarité, l’unité, l’espoir et la dignité d’un peuple face à l’indicible.

Le film offre un regard intime sur la société civile israélienne et sur la manière dont, au-delà du choc, elle a su retisser du lien, se relever, se tendre la main et reconstruire du sens. C’est un geste artistique mais aussi un geste d’avenir.

Ce qui se déroule dans ce film pourrait être le destin de tout être humain sur cette planète. Et pourtant, il est si spécifique, si profondément enraciné ici.

Avec son approche très personnelle, la réalisatrice a choisi de montrer ce paradoxe — l’universel au cœur du particulier — et elle le fait avec une sensibilité rare.

À propos du film

Issu d’un an de rencontres — du 7 octobre 2023 au 7 octobre 2024 — HEARTBREAK est une œuvre singulière, sans images d’archives et sans violence, qui rend hommage à la dignité et à la force intérieure du peuple israélien.
Totalement apolitique, ce film se situe au-delà des récits et des clivages : il célèbre l’humanité face à l’horreur.

Inspiré par Buster Keaton et Marcel Marceau, Heartbreak — un mime-danseur masqué — nous guide à travers un voyage émotionnel d’une grande délicatesse. Avec pudeur et poésie, il restitue les blessures, les silences, mais aussi la lumière et la capacité d’espoir renaissant après la tragédie du 7 octobre.

Ce film, construit sur l’écoute, la rencontre et l’empathie, nous rappelle que le traumatisme vécu par Israël, bien que profondément intime, porte une dimension universelle. Il parle de douleur, de résilience, d’humanité — et du besoin de continuer à croire en la dignité humaine.

Un film qui ouvre un dialogue

La projection sera suivie d’une table-ronde francophone, intitulée :
Deux ans après… Quels espoirs ?

Outre la réalisatrice voici les intervenants qui seront présents.

• Yehuda Aiache — producteur, réalisateur, réserviste
Figure de l’engagement citoyen, Yehuda Aiache incarne la rencontre entre culture, responsabilité et service national. Réalisateur et producteur de documentaires, il met en lumière les visages de la société israélienne et la résilience d’un peuple en mouvement.

• Stéphane Amar — reporter
Spécialiste du Moyen-Orient, témoin de terrain et analyste affûté des dynamiques israéliennes. Sa connaissance intime du terrain et son regard journalistique précis nourrissent une compréhension fine et nuancée de la réalité locale.

• Richard Darmon — auteur
Écrivain et penseur, il explore depuis des décennies les transformations de la société israélienne à travers une lecture spirituelle et historique. Ses analyses relient mémoire, culture et avenir collectif.

• Rav Gabriel Lévy — rabbin, réserviste, Chief Executive Officer (CEO) & Founder de Shofar
Dirigeant et fondateur du réseau Shofar, il conjugue leadership spirituel et engagement concret sur le terrain. Son regard relie la sagesse ancestrale de la tradition juive aux défis contemporains de la société israélienne, entre courage, éthique et unité.

• Ayala Livneh — médecin biologiste hospitalier
Professionnelle du monde médical, elle témoigne du dévouement et de la solidarité à l’œuvre dans les hôpitaux israéliens. Son expérience illustre la force humaine et morale du personnel soignant face à la crise.

• Eliezer Shargorosky — enseignant
Pédagogue passionné, il représente la voix du monde éducatif, celle de la transmission et de la continuité. Son engagement incarne l’importance de l’éducation comme fondement de la reconstruction nationale.

• Vanessa De Loya Stauber — psychanalyste
Son approche sensible et humaniste aborde le trauma, la réparation et la reconstruction intérieure. Elle apporte un éclairage précieux sur la guérison individuelle et collective après la rupture.

Modérateurs

• Cathy Choukroun — journaliste
Voix médiatrice, garante du cadre et de la profondeur des échanges. Elle favorise un dialogue à la fois libre et réfléchi entre les intervenants.

• Franky Perez — auteur, conférencier
Animateur inspiré, il apporte son regard vif et bienveillant sur la culture, la parole et la résilience collective, tout en assurant la dynamique du débat.

Une table-ronde qui promet d’être dense, humaniste et ouverte.

Ce que disent ceux qui l’ont vu

Un film très particulier. Il ne traumatise pas — il dit simplement la vérité israélienne. »
Justine en Israël, influenceuse francophone connue pour son engagement contre la désinformation

Une œuvre humaniste et artistique qui dépasse le discours partisan pour toucher l’universel.
Fondation Rabinovich pour les Arts – Tel-Aviv

Un choc d’humanité. Ce film m’a ouvert l’esprit sur le vécu d’un peuple.
Yann Dedet, monteur des films de François Truffaut et Maurice Pialat

Une œuvre nécessaire. Une idée du mime bouleversante. L’un des arguments les plus forts contre la campagne de désinformation internationale.
Maggy Camp, spectatrice, Paris

Un regard sur l’avenir

Ce film n’est pas seulement un témoignage :
c’est un acte de mémoire, de culture et de reconstruction.

Il pose une question essentielle : comment une société meurtrie réapprend-elle à espérer, à croire, à créer ?

Et il apporte une réponse : par la solidarité, par l’unité, par la beauté, et par la force d’un peuple qui refuse de se laisser briser.