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Et le gagnant est…Anish Kapoor ! Vous connaissez?

Anish Kapoor vient de recevoir le Prix Genesis 2017. Ce prix est décerné chaque année, depuis 2013, par le gouvernement israélien, l’Agence Juive et le Fondation Genesis et récompense un artiste dont les oeuvres ou/et les actions contribuent au soutien d’Israël et du judaïsme.

Si vous ne connaissez pas Anish Kapoor par son nom, vous connaissez sans aucun doute au moins 2 de ses oeuvres qui sont exposées au Musée d’Israël à Jérusalem.

Cet artiste né en Inde en 1954, d’un père indien et d’une mère irakienne juive, passe quelques années en Israël dans un kiboutz avec son frère dans les années 1970. Il commence à apprendre le génie électrique, mais des difficultés en mathématiques lui font prendre conscience que ce n’est pas sa voie. Il veut devenir artiste et part étudier l’art en Grande-Bretagne, dans plusieurs académies. Il devient alors sculpteur.

Il connait un succès international et gagne de nombreux prix, dont le Prix Turner en 1991.

kapoor1Pour l’inauguration du nouveau campus du Musée d’Israël en 2010, on lui commande une oeuvre en hommage à Teddy Kolek, l’ancien maire de Jérusalem et le fondateur du musée.

 » Turning the world Upside Down «   –  » mettre le monde à l’envers  » – est donc installé à l’extérieur des bâtiments d’exposition du musée.

Cette sculpture en forme de sablier reflète ce qui l’entoure mais en le présentant à l’envers : le ciel est en bas et les bâtiments et/ou les visiteurs apparaissent eux en haut et la tête en bas.

 

 

Une autre des ses oeuvres est installée pas très loin, à coté d’une des caféterias du musée :  » The Apple Core «  –  » le trognon de pomme « .

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Si Anish Kapoor a des oeuvres exposées aux quatre coins du monde, une des ses dernières installations  » Dirty Corner  » datant de 2015 et installée dans les jardins du château de Versaille avait fait du bruit puisqu’elle avait été recouverte de tags antisémites et que l’artiste avait demandé qu’ils ne soient pas enlevés ( ils l’ont tout de même été ).

 

 

 

 

 

Valérie Cudkowicz- février 2017

Un petit train vers le Kotel

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